Le Système Politique de Boudìou

Une histoire houleuse entre les Boudioux et les collecteurs d’impôts a amené une réforme radicale de la structure politique du pays.

Au lieu de choisir des hommes politiques pour administrer le fruit de leurs impôts, les Boudioux votent chaque année sur l’affectation de leurs impôts. Pour ce faire, ils disposent d’une grille à remplir.

Par la première feuille de cette grille, ils affectent 50% de leurs impôts aux différents services publics, les 50 autres % étant fixés par la constitution afin d’assurer un minimum vital indépendant des phénomènes de mode.

Par la deuxième feuille, ils cochent pour chaque service publique la société prestataire qu’ils chargent de gérer les sommes recueillies.

En effet, chaque service public est assuré par des sociétés prestataires. Ces sociétés proposent des politiques variées et les moyens de les mettre en application. Des associations de citoyens contrôlent et publient leurs analyses, puis les citoyens "votent" avec leur argent.

En principe, les sommes sont réparties à la proportionnelle entre les sociétés prestataires, charge à elles de se répartir le travail.
Le système court-circuitant les éléctions et chacun affectant directement ses impots ou bon lui semble, on pourrait penser que les "riches" ont un poids éxagéré dans la prise de décision.

Il n'en est rien, pour la bonne raison que les "riches" n'ont pas, dans un système comme celui de Boudìou des intérêts cohérents. Leurs choix s'éparpillent selon l'origine de leur fortune en soutiens aux diverses infrastructures nécessaires aux affaires (transports, communication etc...) Alors que les moins fortunés, eux, ont souvent des idées très précises sur la manière de redistribuer les impôts (assurances sociales, éducation, sécurité etc...).

Le système de vote joue donc surtout à l'intérieur de ces grands domaines d'intervention entre plusieurs politiques possibles.

De plus, la structure sociale du Boudìou, où les rares grandes entreprises ne sont que des coopératives de petites unités, n'offre pas des disparités de fortune considérables. Les directeurs de grandes entreprises sont élus par les unités adhérentes à la coopérative et leurs indemnités sont sérieusement examinées par leurs électeurs.

Il y a quelques exceptions

Pour les relations extérieures : 2 prestataires : LBD et RIB, chaque année 80 % de la totalité du budget va a un seul prestataire qui devient opérateur et 20 % vont à l'autre pour surveiller, contrôler et organiser des rencontres techniques sur des sujets à long terme.

Pour l'armée, idem 80% pour l'armée de métier, et 20% pour des expérimentations originales, à la proportionnelle les sociétés pouvant proposer des alternatives. En cas de transfert de majorité, le vainqueur reprend les personnels non dirigeants, autant que possible. Les changements ne sont possibles que tous les 3 ans.

Les dérives sont étroitement contrôlées, notamment par de très actifs "clubs de retraités" qui consacrent leur temps à auditer les services publics.

Les sociétés de service public ne peuvent être détenues que par des personnes physiques ayant la nationalité. En pratique, il existe de véritables « partis politiques » à l’intérieur des sociétés qui provoquent souvent des scissions pour proposer au peuple des solutions alternatives de gestion des problèmes dont elles ont la charge.

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