L'Armée de Boudìou
Armée :
Une armée officielle et des troupes d'essais. La société ayant remportée le plus de voix gère à elle seule 80% du budget militaire afin d’assurer une cohérence. Pour la remplacer il faut soit 3 votes successifs à la majorité relative, soit un vote à la majorité absolue de 50%. Elle est autorisée à sous traiter à ses concurrents mais à condition de respecter strictement le budget qu’elle a présenté aux électeurs.
Les 20% restant sont répartis au prorata des voix obtenues par les sociétés battues. Cet argent leur permet d’expérimenter des armes et des tactiques nouvelles.
L'armée de Boudiou est actuellement gérée par l'Associations des Anciens Combattants Contre
le Calam (2A3C). La 2A3C remporte régulièrment les suffrages des contibuables grâce à
une gestion très rigoureuse qui lui a permis d'abolir le service militaire obligatoire.
A sa place, s'est mis en place un système mixte qui allie armée de métier et réserves.
Les réservistes sont 12 fois plus nombreux que les actifs et sont à l'armée 1 mois par an.
La toute première de ces périodes est consacrée à la formation militaire de base, les
autres permettent soit d'entretenir et d'aprofondir cette formation, soit aux plus méritants d'accéder
à des postes de cadres de réserve. Les cadres sont astreints a quelques exercices par an, mais reçoivent
des compensations pécuniaires. De plus, les cadres de réserve ont un prestige et une formation qui
leur permet de trouver sans difficulté du travail dans le civil, malgré leurs heures d'absence. Bien entendu en cas de guerre, la mobilisation générale permet de décupler l'armée de métier avec des troupes relativement bien formées. Quelques réservistes devant rester derrière pour assurer la production. |
A noter que la 2A3C a obtenu l'exclusivité sur le commerce avec le Calam, un commerce difficile, qui
se passe sous une forme particulière de troc. Quand la frontière est calme, des individus non identifiés,
viennent déposer des "cadeaux" près de petits monticules de pierre surmontés de
signes cabalistiques.
Les militaires prennent ces cadeaux et deposent en echange des objets fabriqués au Boudìou.
Selon la valeur de ces objets, de nouveaux cadeaux sont apportés.
A force d'échanges de ce type, on finit par comprendre ce qui peut avoir de la valeur, d'un coté et de l'autre de la frontière. Ils sont très fiers de leurs tissus, mais on finit par se rendre compte que nous ne les estimions pas a la même valeur qu'eux. Ils apprecient assez peu les notres d'ailleurs, mais semblent satisfait de trouver de la laine ou du lin filés. Ils font grand cas des parfums de fleurs, raffolent des fruits secs, raisins secs d'Azai et de Bourdou, abricots secs d'Avenio, pruneaux d'Adjin. Et bien entendu, comme touts contrebandiers, estiment l'alcool. |
|